Un accord clé qui ouvre des portes.
L’accord institutionnel doit être appelé pour ce qu’il est: un accord clé pour l’avenir de la Suisse, un accord qui ouvre des portes et permet d’avancer dans la bonne direction.
1. La clé pour garantir l’accès au marché commun européen.
2. La clé pour de nouveaux accords et une intégration européenne renforcée.
3. La clé pour affronter les grands défis d’aujourd’hui et de demain.
C’est pourquoi nous nous opposons aux adversaires de cet accord clé: elles et ils veulent conduire la Suisse dans une impasse en matière de politiques étrangère et économique – une impasse dangereuse et qui ne fait aucunement sens.
Nous savons où aller et avons la clé pour y parvenir.
Dans le cadre des discussions sur un éventuel accord institutionnel, certains acteurs semblent avoir besoin d’une boussole, ne sachant pas exactement où ils veulent aller. Le Nouveau mouvement européen Suisse (Nomes) n’a jamais perdu le nord et sait où aller : nous nous engageons pour une coopération avec les Etats membres de l’Union européenne (UE) tournée vers l’avenir. La conclusion d’un accord institutionnel avec l’UE permettra de sécuriser la voie bilatérale et de garantir la poursuite de l’intégration européenne de notre pays.
Un accord clé qui ouvre des portes
L’accord institutionnel doit être appelé pour ce qu’il est : un accord clé pour l’avenir de la Suisse, un accord qui ouvre des portes et permet d’avancer dans la bonne direction. C’est pourquoi le Nomes s’oppose vigoureusement aux adversaires de cet accord clé : elles et ils veulent conduire la Suisse dans une impasse en matière de politiques étrangère et économique – une impasse dangereuse et qui ne fait aucunement sens !
1. La clé pour garantir l’accès au marché commun européen
Aujourd’hui, l’accès de la Suisse aux secteurs économiques déterminants du marché intérieur européen n’est pas assuré. Sans un cadre institutionnel pour régir les domaines de la libre circulation des personnes, des transports terrestres et aériens, de l’agriculture et des entraves techniques au commerce, l’UE n’actualisera pas les accords conclus avec la Suisse dans le cadre des paquets d’accords bilatéraux I et II et n’en signera pas de nouveaux. Ce blocage impliquerait une lente érosion des liens entre la Confédération et l’UE. Le statu quo n’est donc pas tenable. Dans ce contexte difficile, le risque est grand que la Suisse conforte sa marginalisation croissante.
2. La clé pour de nouveaux accords et une intégration européenne renforcée
Plusieurs autres domaines du marché intérieur européen, qui ne font pour le moment pas l’objet d’un accord, sont importants pour la Suisse comme l’électricité, la santé ou encore la sécurité alimentaire. Il en va de même pour la coopération dans les domaines de la formation (Erasmus+), de la recherche (Horizon Europe), de la digitalisation (Digital Europe) et de l’observation du changement climatique (programme Copernicus de surveillance de la Terre), ainsi que de la culture et de l’audiovisuel (Europe créative). Or cette coopération devra être étendue, car de plus en plus de problématiques complexes exigent une réponse commune.
En effet, dans un monde qui affronte de nouvelles épreuves, la coopération à l’échelle de notre continent est devenue vitale. Cela vaut également pour la Suisse. La conclusion d’un accord institutionnel permettra de nouveaux échanges et l’intensification des coopérations, dans l’intérêt commun des parties prenantes.
3. La clé pour affronter les grands défis d’aujourd’hui et de demain
Le drame du Covid-19 montre qu’aucun Etat européen, Suisse comprise, ne peut s’en sortir seul. Le temps des nations barricadées derrière leurs frontières appartient résolument au passé. Le maintien de la paix, de la démocratie et de nos libertés, le développement de la prospérité, la lutte contre les inégalités, la protection sanitaire, la sauvegarde du climat et de l’environnement, la transformation numérique, tous ces défis globaux exigent plus de coopérations, de solidarité et donc plus d’Europe.
Par ailleurs, la Suisse ne peut défendre efficacement ses intérêts que dans le cadre de relations régies par le droit. Dans un monde interconnecté, nul Etat n’assure son pouvoir en faisant cavalier seul – souveraineté et isolement ne doivent pas être confondus.
Ainsi, la Suisse doit choisir son camp. Elle ne peut défendre seule ses valeurs dans un monde où le populisme et le nationalisme gagnent du terrain et où les régimes autocratiques se multiplient. Elle doit s’opposer aux tentatives de sabotage du système multilatéral et aux remises en question de l’existence de l’UE et de ses institutions. Il est donc crucial qu’elle se rapproche de ses voisins européens. Ce n’est qu’ainsi que la Suisse pourra préserver ses valeurs – des valeurs européennes ! Il est dans son intérêt de défendre l’existence de l’UE et de contribuer à sa réussite. La sienne en dépend.
Un accord clé pour l’avenir de la Suisse et de la #NextGenerationCH
L’UE est un projet de paix, mais aussi – et surtout – un projet d’avenir. Avec un plan de relance de 750 milliards d’euros intitulé « Next Generation EU » et un cadre financier pluriannuel 2021-2027 de plus de 1’000 milliards d’euros, elle prévoit des investissements considérables dans les transitions numérique et écologique, ainsi que dans la formation et la recherche. Elle est également pionnière dans des domaines tels que la protection des consommatrices et consommateurs, la politique de la concurrence ou encore les politiques sociales et environnementales. Outre les opportunités que ces investissements offrent à ses ressortissant∙es, l’UE opte donc pour l’ambition, le progrès et l’innovation. La Suisse ne doit pas l’oublier : la démocratie, l’Etat de droit, la liberté, les politiques d’avenir et le progrès ne vont pas de soi. A nous de faire en sorte que les générations futures puissent aussi en profiter. C’est là notre devoir.
Pour la Suisse, la poursuite de l’intégration européenne ne concerne pas uniquement le présent – il s’agit avant tout d’une question d’avenir. La conclusion de l’accord institutionnel n’est qu’une étape – elle ouvrira toutefois des perspectives aux jeunes générations en Suisse et leur donnera la possibilité de façonner leur futur européen.
La Suisse est européenne. Elle est géographiquement située au cœur de l’Europe et ses quatre langues nationales en font un carrefour multiculturel. Depuis des siècles, ses liens étroits avec les pays voisins ont joué un rôle déterminant dans son histoire. Notre économie est fortement intégrée dans le tissu européen et nos habitant∙es étroitement liés aux pays qui nous entourent. La réciproque est vraie : plus de 470’000 Suissesses et Suisses vivent dans les Etats membres de l’UE.
Avec un accord institutionnel, nous mettons en place un cadre décisif, tant pour l’avenir de notre pays que pour celui des générations futures. De nouveaux accès au marché pourront être négociés (par exemple en matière d’électricité, de santé ou de culture). Par contre, la possibilité pour la Suisse de codécider dans le cadre de l’élaboration des normes, législations et conditions-cadres qui la concernent ne pourra être envisagée qu’avec une adhésion à l’UE. L’accord institutionnel constitue donc une étape intermédiaire. Le rétablissement de la souveraineté pleine et entière de notre pays ne s’effectuera que le jour où il sera membre de l’UE.
L’intégration européenne de la Suisse est une réalité. Nous sommes Européen∙nes
- Eric Nussbaumer, président du Nomes et conseiller national PS/BL
- Sibel Arslan, vice-présidente du Nomes et conseillère nationale Vert∙es/BS
- Roland Fischer, vice-président du Nomes et conseiller national PVL/LU
- Vincent Maitre, vice-président du Nomes et conseiller national Le Centre/GE
- Claude Nicati, vice-président du Nomes, avocat
- Chantal Tauxe, vice-présidente du Nomes, journaliste
- Sebastian von Graffenried, vice-président du Nomes, juriste
- Gerhard Andrey, conseiller national Vert∙es/FR
- Mustafa Atici, conseiller national PS/BS
- Christophe Clivaz, Vert∙es/VS
- Brigitte Crottaz, conseillère nationale PS/VD
- Laurence Fehlmann Rielle, conseillère nationale PS/GE
- Corina Gredig, conseillère nationale PVL/ZH
- Melanie Mettler, conseillère nationale PVL/BE
- Fabian Molina, conseiller national PS/ZH
- Franziska Roth, conseillère nationale PS/SO
- Adèle Thorens Goumaz, conseillère aux Etats Vert∙es/VD
- Nicolas Walder, conseiller national Vert∙es/GE
- Laurent Wehrli, conseiller national PLR/VD
- Céline Widmer, conseillère nationale PS/ZH
- Alec von Graffenried, président de la section bernoise du Nomes, maire de Berne, Grüne Freie Liste
- Prof. Gilbert Casasus, Université de Fribourg
- Prof. Thomas Cottier, président de l’association La Suisse en Europe
- Prof. Astrid Epiney, rectrice de l’Université de Fribourg
- Prof. René Schwok, Université de Genève
- D’autres noms suivront.
Un accord clé qui ouvre des portes.
L’accord institutionnel doit être appelé pour ce qu’il est: un accord clé pour l’avenir de la Suisse, un accord qui ouvre des portes et permet d’avancer dans la bonne direction.
1. La clé pour garantir l’accès au marché commun européen.
2. La clé pour de nouveaux accords et une intégration européenne renforcée.
3. La clé pour affronter les grands défis d’aujourd’hui et de demain.
C’est pourquoi nous nous opposons aux adversaires de cet accord clé: elles et ils veulent conduire la Suisse dans une impasse en matière de politiques étrangère et économique – une impasse dangereuse et qui ne fait aucunement sens.
Nous savons où aller et avons la clé pour y parvenir.
Dans le cadre des discussions sur un éventuel accord institutionnel, certains acteurs semblent avoir besoin d’une boussole, ne sachant pas exactement où ils veulent aller. Le Nouveau mouvement européen Suisse (Nomes) n’a jamais perdu le nord et sait où aller : nous nous engageons pour une coopération avec les Etats membres de l’Union européenne (UE) tournée vers l’avenir. La conclusion d’un accord institutionnel avec l’UE permettra de sécuriser la voie bilatérale et de garantir la poursuite de l’intégration européenne de notre pays.
Un accord clé qui ouvre des portes
L’accord institutionnel doit être appelé pour ce qu’il est : un accord clé pour l’avenir de la Suisse, un accord qui ouvre des portes et permet d’avancer dans la bonne direction. C’est pourquoi le Nomes s’oppose vigoureusement aux adversaires de cet accord clé : elles et ils veulent conduire la Suisse dans une impasse en matière de politiques étrangère et économique – une impasse dangereuse et qui ne fait aucunement sens !
1. La clé pour garantir l’accès au marché commun européen
Aujourd’hui, l’accès de la Suisse aux secteurs économiques déterminants du marché intérieur européen n’est pas assuré. Sans un cadre institutionnel pour régir les domaines de la libre circulation des personnes, des transports terrestres et aériens, de l’agriculture et des entraves techniques au commerce, l’UE n’actualisera pas les accords conclus avec la Suisse dans le cadre des paquets d’accords bilatéraux I et II et n’en signera pas de nouveaux. Ce blocage impliquerait une lente érosion des liens entre la Confédération et l’UE. Le statu quo n’est donc pas tenable. Dans ce contexte difficile, le risque est grand que la Suisse conforte sa marginalisation croissante.
2. La clé pour de nouveaux accords et une intégration européenne renforcée
Plusieurs autres domaines du marché intérieur européen, qui ne font pour le moment pas l’objet d’un accord, sont importants pour la Suisse comme l’électricité, la santé ou encore la sécurité alimentaire. Il en va de même pour la coopération dans les domaines de la formation (Erasmus+), de la recherche (Horizon Europe), de la digitalisation (Digital Europe) et de l’observation du changement climatique (programme Copernicus de surveillance de la Terre), ainsi que de la culture et de l’audiovisuel (Europe créative). Or cette coopération devra être étendue, car de plus en plus de problématiques complexes exigent une réponse commune.
En effet, dans un monde qui affronte de nouvelles épreuves, la coopération à l’échelle de notre continent est devenue vitale. Cela vaut également pour la Suisse. La conclusion d’un accord institutionnel permettra de nouveaux échanges et l’intensification des coopérations, dans l’intérêt commun des parties prenantes.
3. La clé pour affronter les grands défis d’aujourd’hui et de demain
Le drame du Covid-19 montre qu’aucun Etat européen, Suisse comprise, ne peut s’en sortir seul. Le temps des nations barricadées derrière leurs frontières appartient résolument au passé. Le maintien de la paix, de la démocratie et de nos libertés, le développement de la prospérité, la lutte contre les inégalités, la protection sanitaire, la sauvegarde du climat et de l’environnement, la transformation numérique, tous ces défis globaux exigent plus de coopérations, de solidarité et donc plus d’Europe.
Par ailleurs, la Suisse ne peut défendre efficacement ses intérêts que dans le cadre de relations régies par le droit. Dans un monde interconnecté, nul Etat n’assure son pouvoir en faisant cavalier seul – souveraineté et isolement ne doivent pas être confondus.
Ainsi, la Suisse doit choisir son camp. Elle ne peut défendre seule ses valeurs dans un monde où le populisme et le nationalisme gagnent du terrain et où les régimes autocratiques se multiplient. Elle doit s’opposer aux tentatives de sabotage du système multilatéral et aux remises en question de l’existence de l’UE et de ses institutions. Il est donc crucial qu’elle se rapproche de ses voisins européens. Ce n’est qu’ainsi que la Suisse pourra préserver ses valeurs – des valeurs européennes ! Il est dans son intérêt de défendre l’existence de l’UE et de contribuer à sa réussite. La sienne en dépend.
Un accord clé pour l’avenir de la Suisse et de la #NextGenerationCH
L’UE est un projet de paix, mais aussi – et surtout – un projet d’avenir. Avec un plan de relance de 750 milliards d’euros intitulé « Next Generation EU » et un cadre financier pluriannuel 2021-2027 de plus de 1’000 milliards d’euros, elle prévoit des investissements considérables dans les transitions numérique et écologique, ainsi que dans la formation et la recherche. Elle est également pionnière dans des domaines tels que la protection des consommatrices et consommateurs, la politique de la concurrence ou encore les politiques sociales et environnementales. Outre les opportunités que ces investissements offrent à ses ressortissant∙es, l’UE opte donc pour l’ambition, le progrès et l’innovation. La Suisse ne doit pas l’oublier : la démocratie, l’Etat de droit, la liberté, les politiques d’avenir et le progrès ne vont pas de soi. A nous de faire en sorte que les générations futures puissent aussi en profiter. C’est là notre devoir.
Pour la Suisse, la poursuite de l’intégration européenne ne concerne pas uniquement le présent – il s’agit avant tout d’une question d’avenir. La conclusion de l’accord institutionnel n’est qu’une étape – elle ouvrira toutefois des perspectives aux jeunes générations en Suisse et leur donnera la possibilité de façonner leur futur européen.
La Suisse est européenne. Elle est géographiquement située au cœur de l’Europe et ses quatre langues nationales en font un carrefour multiculturel. Depuis des siècles, ses liens étroits avec les pays voisins ont joué un rôle déterminant dans son histoire. Notre économie est fortement intégrée dans le tissu européen et nos habitant∙es étroitement liés aux pays qui nous entourent. La réciproque est vraie : plus de 470’000 Suissesses et Suisses vivent dans les Etats membres de l’UE.
Avec un accord institutionnel, nous mettons en place un cadre décisif, tant pour l’avenir de notre pays que pour celui des générations futures. De nouveaux accès au marché pourront être négociés (par exemple en matière d’électricité, de santé ou de culture). Par contre, la possibilité pour la Suisse de codécider dans le cadre de l’élaboration des normes, législations et conditions-cadres qui la concernent ne pourra être envisagée qu’avec une adhésion à l’UE. L’accord institutionnel constitue donc une étape intermédiaire. Le rétablissement de la souveraineté pleine et entière de notre pays ne s’effectuera que le jour où il sera membre de l’UE.
L’intégration européenne de la Suisse est une réalité. Nous sommes Européen∙nes.
- Eric Nussbaumer, président du Nomes et conseiller national PS/BL
- Sibel Arslan, vice-présidente du Nomes et conseillère nationale Vert∙es/BS
- Roland Fischer, vice-président du Nomes et conseiller national PVL/LU
- Vincent Maitre, vice-président du Nomes et conseiller national Le Centre/GE
- Claude Nicati, vice-président du Nomes, avocat
- Chantal Tauxe, vice-présidente du Nomes, journaliste
- Sebastian von Graffenried, vice-président du Nomes, juriste
- Gerhard Andrey, conseiller national Vert∙es/FR
- Mustafa Atici, conseiller national PS/BS
- Christophe Clivaz, Vert∙es/VS
- Brigitte Crottaz, conseillère nationale PS/VD
- Laurence Fehlmann Rielle, conseillère nationale PS/GE
- Corina Gredig, conseillère nationale PVL/ZH
- Melanie Mettler, conseillère nationale PVL/BE
- Fabian Molina, conseiller national PS/ZH
- Franziska Roth, conseillère nationale PS/SO
- Adèle Thorens Goumaz, conseillère aux Etats Vert∙es/VD
- Nicolas Walder, conseiller national Vert∙es/GE
- Laurent Wehrli, conseiller national PLR/VD
- Céline Widmer, conseillère nationale PS/ZH
- Alec von Graffenried, président de la section bernoise du Nomes, maire de Berne, Grüne Freie Liste
- Prof. Gilbert Casasus, Université de Fribourg
- Prof. Thomas Cottier, président de l’association La Suisse en Europe
- Prof. Astrid Epiney, rectrice de l’Université de Fribourg
- Prof. René Schwok, Université de Genève
- D’autres noms suivront.
Un accord clé qui ouvre des portes.
L’accord institutionnel doit être appelé pour ce qu’il est: un accord clé pour l’avenir de la Suisse, un accord qui ouvre des portes et permet d’avancer dans la bonne direction.
1. La clé pour garantir l’accès au marché commun européen.
2. La clé pour de nouveaux accords et une intégration européenne renforcée.
3. La clé pour affronter les grands défis d’aujourd’hui et de demain.
C’est pourquoi nous nous opposons aux adversaires de cet accord clé: elles et ils veulent conduire la Suisse dans une impasse en matière de politiques étrangère et économique – une impasse dangereuse et qui ne fait aucunement sens.
Nous savons où aller et avons la clé pour y parvenir.
Dans le cadre des discussions sur un éventuel accord institutionnel, certains acteurs semblent avoir besoin d’une boussole, ne sachant pas exactement où ils veulent aller. Le Nouveau mouvement européen Suisse (Nomes) n’a jamais perdu le nord et sait où aller : nous nous engageons pour une coopération avec les Etats membres de l’Union européenne (UE) tournée vers l’avenir. La conclusion d’un accord institutionnel avec l’UE permettra de sécuriser la voie bilatérale et de garantir la poursuite de l’intégration européenne de notre pays.
Un accord clé qui ouvre des portes
L’accord institutionnel doit être appelé pour ce qu’il est : un accord clé pour l’avenir de la Suisse, un accord qui ouvre des portes et permet d’avancer dans la bonne direction. C’est pourquoi le Nomes s’oppose vigoureusement aux adversaires de cet accord clé : elles et ils veulent conduire la Suisse dans une impasse en matière de politiques étrangère et économique – une impasse dangereuse et qui ne fait aucunement sens !
1. La clé pour garantir l’accès au marché commun européen
Aujourd’hui, l’accès de la Suisse aux secteurs économiques déterminants du marché intérieur européen n’est pas assuré. Sans un cadre institutionnel pour régir les domaines de la libre circulation des personnes, des transports terrestres et aériens, de l’agriculture et des entraves techniques au commerce, l’UE n’actualisera pas les accords conclus avec la Suisse dans le cadre des paquets d’accords bilatéraux I et II et n’en signera pas de nouveaux. Ce blocage impliquerait une lente érosion des liens entre la Confédération et l’UE. Le statu quo n’est donc pas tenable. Dans ce contexte difficile, le risque est grand que la Suisse conforte sa marginalisation croissante.
2. La clé pour de nouveaux accords et une intégration européenne renforcée
Plusieurs autres domaines du marché intérieur européen, qui ne font pour le moment pas l’objet d’un accord, sont importants pour la Suisse comme l’électricité, la santé ou encore la sécurité alimentaire. Il en va de même pour la coopération dans les domaines de la formation (Erasmus+), de la recherche (Horizon Europe), de la digitalisation (Digital Europe) et de l’observation du changement climatique (programme Copernicus de surveillance de la Terre), ainsi que de la culture et de l’audiovisuel (Europe créative). Or cette coopération devra être étendue, car de plus en plus de problématiques complexes exigent une réponse commune.
En effet, dans un monde qui affronte de nouvelles épreuves, la coopération à l’échelle de notre continent est devenue vitale. Cela vaut également pour la Suisse. La conclusion d’un accord institutionnel permettra de nouveaux échanges et l’intensification des coopérations, dans l’intérêt commun des parties prenantes.
3. La clé pour affronter les grands défis d’aujourd’hui et de demain
Le drame du Covid-19 montre qu’aucun Etat européen, Suisse comprise, ne peut s’en sortir seul. Le temps des nations barricadées derrière leurs frontières appartient résolument au passé. Le maintien de la paix, de la démocratie et de nos libertés, le développement de la prospérité, la lutte contre les inégalités, la protection sanitaire, la sauvegarde du climat et de l’environnement, la transformation numérique, tous ces défis globaux exigent plus de coopérations, de solidarité et donc plus d’Europe.
Par ailleurs, la Suisse ne peut défendre efficacement ses intérêts que dans le cadre de relations régies par le droit. Dans un monde interconnecté, nul Etat n’assure son pouvoir en faisant cavalier seul – souveraineté et isolement ne doivent pas être confondus.
Ainsi, la Suisse doit choisir son camp. Elle ne peut défendre seule ses valeurs dans un monde où le populisme et le nationalisme gagnent du terrain et où les régimes autocratiques se multiplient. Elle doit s’opposer aux tentatives de sabotage du système multilatéral et aux remises en question de l’existence de l’UE et de ses institutions. Il est donc crucial qu’elle se rapproche de ses voisins européens. Ce n’est qu’ainsi que la Suisse pourra préserver ses valeurs – des valeurs européennes ! Il est dans son intérêt de défendre l’existence de l’UE et de contribuer à sa réussite. La sienne en dépend.
Un accord clé pour l’avenir de la Suisse et de la #NextGenerationCH
L’UE est un projet de paix, mais aussi – et surtout – un projet d’avenir. Avec un plan de relance de 750 milliards d’euros intitulé « Next Generation EU » et un cadre financier pluriannuel 2021-2027 de plus de 1’000 milliards d’euros, elle prévoit des investissements considérables dans les transitions numérique et écologique, ainsi que dans la formation et la recherche. Elle est également pionnière dans des domaines tels que la protection des consommatrices et consommateurs, la politique de la concurrence ou encore les politiques sociales et environnementales. Outre les opportunités que ces investissements offrent à ses ressortissant∙es, l’UE opte donc pour l’ambition, le progrès et l’innovation. La Suisse ne doit pas l’oublier : la démocratie, l’Etat de droit, la liberté, les politiques d’avenir et le progrès ne vont pas de soi. A nous de faire en sorte que les générations futures puissent aussi en profiter. C’est là notre devoir.
Pour la Suisse, la poursuite de l’intégration européenne ne concerne pas uniquement le présent – il s’agit avant tout d’une question d’avenir. La conclusion de l’accord institutionnel n’est qu’une étape – elle ouvrira toutefois des perspectives aux jeunes générations en Suisse et leur donnera la possibilité de façonner leur futur européen.
La Suisse est européenne. Elle est géographiquement située au cœur de l’Europe et ses quatre langues nationales en font un carrefour multiculturel. Depuis des siècles, ses liens étroits avec les pays voisins ont joué un rôle déterminant dans son histoire. Notre économie est fortement intégrée dans le tissu européen et nos habitant∙es étroitement liés aux pays qui nous entourent. La réciproque est vraie : plus de 470’000 Suissesses et Suisses vivent dans les Etats membres de l’UE.
Avec un accord institutionnel, nous mettons en place un cadre décisif, tant pour l’avenir de notre pays que pour celui des générations futures. De nouveaux accès au marché pourront être négociés (par exemple en matière d’électricité, de santé ou de culture). Par contre, la possibilité pour la Suisse de codécider dans le cadre de l’élaboration des normes, législations et conditions-cadres qui la concernent ne pourra être envisagée qu’avec une adhésion à l’UE. L’accord institutionnel constitue donc une étape intermédiaire. Le rétablissement de la souveraineté pleine et entière de notre pays ne s’effectuera que le jour où il sera membre de l’UE.
L’intégration européenne de la Suisse est une réalité. Nous sommes Européen∙nes.
- Eric Nussbaumer, président du Nomes et conseiller national PS/BL
- Sibel Arslan, vice-présidente du Nomes et conseillère nationale Vert∙es/BS
- Roland Fischer, vice-président du Nomes et conseiller national PVL/LU
- Vincent Maitre, vice-président du Nomes et conseiller national Le Centre/GE
- Claude Nicati, vice-président du Nomes, avocat
- Chantal Tauxe, vice-présidente du Nomes, journaliste
- Sebastian von Graffenried, vice-président du Nomes, juriste
- Gerhard Andrey, conseiller national Vert∙es/FR
- Mustafa Atici, conseiller national PS/BS
- Christophe Clivaz, Vert∙es/VS
- Brigitte Crottaz, conseillère nationale PS/VD
- Laurence Fehlmann Rielle, conseillère nationale PS/GE
- Corina Gredig, conseillère nationale PVL/ZH
- Melanie Mettler, conseillère nationale PVL/BE
- Fabian Molina, conseiller national PS/ZH
- Franziska Roth, conseillère nationale PS/SO
- Adèle Thorens Goumaz, conseillère aux Etats Vert∙es/VD
- Nicolas Walder, conseiller national Vert∙es/GE
- Laurent Wehrli, conseiller national PLR/VD
- Céline Widmer, conseillère nationale PS/ZH
- Alec von Graffenried, président de la section bernoise du Nomes, maire de Berne, Grüne Freie Liste
- Prof. Gilbert Casasus, Université de Fribourg
- Prof. Thomas Cottier, président de l’association La Suisse en Europe
- Prof. Astrid Epiney, rectrice de l’Université de Fribourg
- Prof. René Schwok, Université de Genève
- D’autres noms suivront.